Comment décrire l’activité de mentorat ?
Conseiller ? Coach ? Tuteur ? Formateur ?….
En premier lieu, un peu de tout cela à la fois surement, l’objectif reste finalement simple: Contribuer à la réussite de l’entrepreneur.
Expérience, savoir faire et savoir être sont des qualités indispensables pour être un bon mentor. Il faut à la fois des aptitudes pour transmettre et également du recul pour ne pas se substituer à l’entrepreneur.
La bonne posture à adopter
Premièrement, instaurer un climat de confiance est essentiel avant d’entrer dans des considérations opérationnelles. Il est important de consacrer du temps au début de la relation a partager sa propre expérience ainsi que les raisons qui nous poussent à devenir mentor.
Ensuite, la qualité de votre écoute active orientée solution, votre capacité à ne pas juger sont déterminantes pour une relation dans la durée. Il va de soi que la confidentialité sur les données clés de l’entreprise est un préalable à toute action.
Définir des objectifs précis
Il est nécessaire de consacrer du temps à analyser dans le détail la situation de l’entrepreneur et à comprendre quels sont ses objectifs de progression. Cela concerne les objectifs d’entreprise, chiffre d’affaire, innovation, vente…etc mais également des questions plus personnelles ( rompre l’isolement de l’entrepreneur, mettre en place une bonne organisation, manager des équipes..).
Ce point est fondamental car il guide la progression de la relation et permet en outre de déterminer les critères de fin de relation lorsque le moment est venu.
Un autre point important est de séparer les besoins de l’entreprise de ceux du mentorat. Cela permettra au mentor de se fixer ses propres objectifs.
Séparer les rôles
Le mentor n’est pas là pour prendre les décisions concernant l’entreprise, c’est le rôle de l’entrepreneur. Il n’est pas le pompier de service non plus quand les choses vont mal. Le rôle est d’aider à trouver les bonnes réponses, pas de fournir les bonnes réponses. Forcément, ce n’est pas si facile au quotidien. Il n’est pas interdit de faire jouer son réseau pour aider l’entrepreneur à sortir d’une situation délicate.
Soigner l’efficacité dans les échanges
Pour une bonne efficacité et de la clarté dans la relation, l’écrit est le meilleur allié. Une bonne organisation des réunions, des plans d’action réalistes et suivis et bien sûr des comptes rendus de travail permettront de faire progresser concrètement la relation.
Terminer proprement la relation
En fin de compte, si vous avez pris soin de définir des objectifs d’entreprise et de mentorat, il sera assez facile de mesurer la progression de l’accompagnement. Faites un bilan régulier, mensuel ou trimestriel. Il vous permettra de constater que la relation arrive à son terme et que l’entrepreneur peut vivre de ses propres ailes.
Voila pour un bref aperçu. La littérature est assez riche sur le sujet, également pour le mentorat des jeunes. Sachez également que les tuteurs de l’association Suzanne Michaux, forts de leur expérience et de leur réseau possèdent ces qualités pour vous accompagner. N’hésitez pas à venir vers eux.